Témoignages de familles MAS de Croisilles
Claudie MARTEL
Mon époux et moi-même partageons de tout cœur cet hommage auprès de la direction et de toutes les équipes qui s’investissent quotidiennement auprès de nos proches. Nous avons tous ressenti ce sentiment d’abandon, mais grâce à l’accompagnement de toutes nos angoisses ont laissé place aux sourires, joie et bonheur. Un grand merci à la MAS de Croisilles qui permet à tous de vivre sereinement.
Dominique MIRAGLIA, frère de Salvatore
Il y a 13 ans (déjà), mes parents ont dû se résoudre à envisager le placement de mon frère et, même s'ils ont le sentiment de l'abandonner, ils ont bien compris qu'ils avaient été "au bout du bout" de ce qu'il avait pu lui apporter et, que le placement était la meilleure alternative tans pour mon frère que pour eux.
Un concours de circonstances a fait que mon frère est arrivé à la MAS des Berges de la Sensée. J'ai passé les premiers temps de son arrivée à rassurer mes parents qui restaient dans le questionnement quant à la nouvelle vie de mon frère. Aujourd'hui, 13 ans après, je voudrais dire que la MAS de Croisilles est sans doute une des plus belles choses qui soit arrivée dans la vie de mon frère. J'ai vu tant de départs et d'arrivées que ce soit du côté des résidents comme du personnel et chacun d'eux m'a laissé un souvenir qui ne s'effacera jamais. Lorsque je viens voir mon frère, je le vois tellement heureux et souriant que les murs de la MAS sont devenus au fil du temps comme une sorte de refuge pour moi.
A l'ensemble du personnel, à tous et à toutes, je vous remercie.....du fond du cœur , de mon cœur de tout ce que vous apportez, merci, oups, MERCI.
Katherine OFFROY, maman de Gabrielle
Ma fille Gabrielle est en hébergement permanent à Croisilles depuis 2014. Cela a été un grand soulagement pour elle comme pour nous. Il est difficile de voir son enfant en souffrance. Â l'âge de 14 ans, et sur sa demande, elle est devenue interne dans l'établissement qu'elle fréquentait. Quant il a fallu quitter les copains à 20 ans, c'était le drame!!!! Ensuite 10 ans d'attente, et maintenant, elle est chez elle à la MAS!
Quand on est adulte, il n'est pas normal de vivre chez les parents, même si on est handicapé.
Graziella MERSAK, sœur de Virginie
Pareil pour ma sœur Virginie. Ce fut un déchirement pour mes parents et moi-même mais à un moment je pense qu'il faut arrêter d'être égoïste et de penser à eux. Malheureusement, nous ne sommes pas éternels et heureusement qu'il existe des Maisons comme celle de Croisilles. Tous n'ont pas la chance de pouvoir y habiter.
Bravo à toute l'équipe de prendre soin d'eux et de prendre le relais et de faire en sorte qu'ils se sentent heureux et épanouis.